LES COMPAGNONS DU DEVOIR
Le Pèlerinage
des compagnons du devoir a une longue histoire à la Sainte-Baume, des
hommes ont entrepris inlassablement au fil des siècles, ce qu'ils avaient
appris des Anciens. Bien avant eux un premier compagnon a placé le
mouvement auquel appartenait sous le patronage de Marie-Madeleine.
Le compagnonnage désigne une association d'ouvriers compagnons sous forme
d'organisation individuelle régie par des rites, règles et traditions uniques.
Tous compagnons sont « les enfants » des Odres fondateurs qu'il s'agisse de
celui de Salomon, Maitre Jacques ou Maitre Soubisse.
> La tradition
Pour construire son temple, le roi Salomon eut recourt à un architecte nommé Hiram, maitre en ferronnerie. Hiram supervisa le chantier en imposant une discipline stricte aux ouvriers afin d'évaluer correctement la qualité de leur travail et les payer en conséquence. Hiram jugea nécessaire d'établir un ordre de compagnons bâtisseurs hautement qualifiés pour la construction du Temple, par une organisation hiérarchique uniquement accessible aux ouvriers qualifiés qui respectent strictement les règles. Au Moyen-Age le tour de France était le périple obligé de tous compagnons, ouvriers, ils devaient le faire à pieds dans les ateliers des divers Maitres pour parfaire leurs compétences et rendre hommage à leurs prédécesseurs.
> La légende de Maitre Jacques
De nos jours, le pèlerinage à la Sainte Baume , des Compagnons du Devoirs fait toujours partie du « Tour de France », constituant un hommage rendu à Dieu et à Maitre Jacques mais également à sainte Marie Madeleine. Depuis 1947, les Compagnons du Devoir ont déposé le fer à frapper les couleurs et leur livre de passage à la grotte, un symbole spécial de la corporation est appliqué sur les rubans de cérémonies afin de prouver qu'ils ont fait ce pèlerinage particulier sur le site de la grotte de Marie Madeleine.
> Les Lumières de la Grotte
Les sept vitraux
sont l'œuvre du Compagnon vitrier des devoirs unis, Pierre Petit, Tourangeau
le disciple de la Lumière. II les a réalisés et offerts à raison d'un
par an, de 1977 à 1983. L'ensemble est une œuvre remarquable par le
dessin, le choix judicieux des couleurs et par le symbolisme qui en émane.
« .... en réalisant les vitraux qui marquent les principaux jalons de l'itinéraire
de Marie Madeleine, je me suis efforcé, par le simple jeu des couleurs
translucides de créer une espèce d'enveloppe immatérielle propice au recueillement
et à la prière…» Pierre PETIT
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